17 juillet 2012" Kemet la belle" est en souffrance, le fumeur de chicha, les yeux rivés au sol se demande de quoi sera fait demain, le souk est vide, les échopes fermées. Quelques rares touristes venant d'Hurgada passent sans s'arrêter, sans un regard sur la misère qu'ils laissent derrière eux. Ce pays magique a vécu de son tourisme, a construit son économie autour de ce tourisme.
Aujoud'hui 17 juillet 2012 la terre de Kemet a fait sa révolution, elle est dans les balbutiements de la démocratie, la liberté est toujours une espérance dans notre monde bien pensant, mais ici elle fait peur, elle déstabilise. Le touriste préfère d'autres berges que celles du Nil qui se couvrent de Misère.
Un homme au regard plein de noblesse m'a dit:" dis leur qu'ils ne risquent rien, qu'ils sont les biens venus, que l'Egypte n'est pas un pays d'integrisme" ; "dis leur qu'on a besoin d'eux pour vivre notre liberté, pour la nourrir, que la misère est la porte ouverte à tous les démons".
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