Oublié des circuits touristiques, entre ciel et Terre se dresse fièrement ce Temple, dans lequel s'exprime à volonté le volatil de l'Egypte ancienne, à travers la multitude d'oiseaux Ba gravé sur les murs pour l'éternité.
Bien sur comme tous les Temples d'Aswan, il a été déplacé, ses racines manquent .
Mais Kalabsha au-delà de son aspect forteresse vole au dessus des eaux. Emouvant, poignant il n'en est pas moins resplendissant, la force dynamique du Ba vous entraîne tout le long des pérégrinations à travers le Temple, vous déambulez seul, léger à travers lui, car ici aucun touriste inconscient ne viendra polluer l'air pur. Ici, il n'y a que noblesse et pureté. Le Temple dignement dressé émet de la lumière, le jeu est de savoir de quelle lumière il s'agit...
Cette lumière là vous interpelle, vous interroge. Vous vous sentez tout petit, il suffit juste de vous envoler un tout petit peu avec les Baou de Kalabsha pour recueillir la quintessence de cette île isolée du monde où la terre féconde le ciel, qui se mire dans les eaux du lac.
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