On ne peut parler de l’Egypte sans faire référence à l’importance de son fleuve, le Nil, sans lequel l’existence serait impossible dans cette région. Hérodote a dit " l’Egypte est un don du Nil "…ce qui exprime la nature même du fleuve pour ce pays.
6 671 kms, il est le fleuve le plus long de la terre, par endroit sa largeur atteint 4 kms, il traverse 9 états africains.
Il fait ce long voyage depuis les hauts plateaux éthiopiens charriant le limon fertile sur des milliers de kms avant d’atteindre en juin /juillet "la terre aimée des dieux".
L’origine des sources du Nil ont intrigués les conquérants grecs et romains. Alexandre le Grand, César, Néron et bien d’autres…
Chercher les sources du Nil était synonyme d’une action impossible.
Vers 54 avant notre ère l’empereur Néron organisa une expédition pour tenter la découverte des sources du Nil, mais ce n’est qu’au 19ème siècle qu’elles seront découvertes par des anglo-saxons.
Le Nil, géographiquement est un axe d’une orientation sud-nord qui délimite les quatre points cardinaux ou " quatre orients " pour les anciens égyptiens.
La rive ouest est celle de la déesse Amentet (déesse de l’occident) qui accueille auprès d’elle les défunts, comme elle accueille tous les soirs le soleil ,le vieil Atoum qui meurt à l’horizon.
6 671 kms, il est le fleuve le plus long de la terre, par endroit sa largeur atteint 4 kms, il traverse 9 états africains.
Il fait ce long voyage depuis les hauts plateaux éthiopiens charriant le limon fertile sur des milliers de kms avant d’atteindre en juin /juillet "la terre aimée des dieux".
L’origine des sources du Nil ont intrigués les conquérants grecs et romains. Alexandre le Grand, César, Néron et bien d’autres…
Chercher les sources du Nil était synonyme d’une action impossible.
Vers 54 avant notre ère l’empereur Néron organisa une expédition pour tenter la découverte des sources du Nil, mais ce n’est qu’au 19ème siècle qu’elles seront découvertes par des anglo-saxons.
Le Nil, géographiquement est un axe d’une orientation sud-nord qui délimite les quatre points cardinaux ou " quatre orients " pour les anciens égyptiens.
La rive ouest est celle de la déesse Amentet (déesse de l’occident) qui accueille auprès d’elle les défunts, comme elle accueille tous les soirs le soleil ,le vieil Atoum qui meurt à l’horizon.
Et en effet, la plupart des tombes de Louxor sont construites sur la rive ouest du fleuve, et certaines comme à Tell el Armana construite sur la rive est, .
Les anciens égyptiens l’appelaient Itérou, ce mot signifie "le fleuve " qui s’est transformé par "Neilos" en grec et devenir" Le Nil " en langue moderne.
Pour les Anciens, le Nil n’était pas seulement indispensable à leur vie matérielle, mais il véhiculait également en traversant leur terre, les énergies alimentant leur évolution spirituelle.
Il est omniprésent dans le rituel qui précède la construction d’un Temple…la première brique était façonnée du limon et de l’eau du Nil, ce qui signifiait un souhait de prospérité au nouveau Temple et au dieu qui y résiderait.
Le Nil est un dieu parmi les dieux, mais sans Temple ni prêtres, à la différence des divinités locales et cosmiques constituant les ennéades.
Il a des hymnes qui lui sont dédiés : (exemple d’un passage)
"Il n’est pas taillé dans la pierre et on ne lui met pas sur la tête la couronne blanche. On ne le voit pas, il n’a pas de serviteurs ni de cortège, on ne lui lit pas d’écrits secrets, on ne connaît pas le lieu où il est "…
Dans d’autres passages on louait ses bienfaits et pharaon célébrait le début de la crue dans des rituels spécialement réalisés pour cette occasion.
Par exemple ce passage de l’hymne au Nil illustre les bienfaits du fleuve :
" C’est Hapy qui fait vivre le double pays ; les aliments et les nourritures viennent à l‘existence après que son flot a grossi, et tous les hommes sont dans son obédience, on est riche, s’il l’ordonne "…
Hapy est le nom donné au Nil lors de la crue. Il est représenté sous la forme androgyne d’un vêtu du pagne que portait les paysans du delta.
Aujourd’hui les crues du fleuve sont maîtrisées par des barrages qui régulent son débit, notamment le plus grand celui d’Assouan dont les travaux débutèrent en 1964 et s’achevèrent en 1971, il fut inauguré le 15 Janvier de cette année 1971.
L’eau retenue par ce barrage forme un lac de plusieurs centaines de kms de long qui a noyé une grande partie de la Nubie, et fut à l’origine du déplacement de quelque 80 000 habitants.
Dans un passage de "l’hymne à Aton "le Nil est assimilé à la pluie :
" Tout pays étranger, si loin soit-il, tu le fais vivre aussi. Tu as placé un Nil dans le ciel qui descend pour eux. Il forme les courant d’eau sur les montagnes comme la mer pour arroser leurs champs et leurs territoires. Un Nil dans le ciel, c’est le don que tu as fait aux étrangers "…
Le Nil…un dieu parmi les dieux, source de vie…La prospérité de l’Egypte Ancienne n’était envisageable que si le Nil laissait monter suffisamment ses eaux. A une certaine époque, il reçut même l’épithète de " Père des dieux ".
Les anciens égyptiens l’appelaient Itérou, ce mot signifie "le fleuve " qui s’est transformé par "Neilos" en grec et devenir" Le Nil " en langue moderne.
Pour les Anciens, le Nil n’était pas seulement indispensable à leur vie matérielle, mais il véhiculait également en traversant leur terre, les énergies alimentant leur évolution spirituelle.
Il est omniprésent dans le rituel qui précède la construction d’un Temple…la première brique était façonnée du limon et de l’eau du Nil, ce qui signifiait un souhait de prospérité au nouveau Temple et au dieu qui y résiderait.
Le Nil est un dieu parmi les dieux, mais sans Temple ni prêtres, à la différence des divinités locales et cosmiques constituant les ennéades.
Il a des hymnes qui lui sont dédiés : (exemple d’un passage)
"Il n’est pas taillé dans la pierre et on ne lui met pas sur la tête la couronne blanche. On ne le voit pas, il n’a pas de serviteurs ni de cortège, on ne lui lit pas d’écrits secrets, on ne connaît pas le lieu où il est "…
Dans d’autres passages on louait ses bienfaits et pharaon célébrait le début de la crue dans des rituels spécialement réalisés pour cette occasion.
Par exemple ce passage de l’hymne au Nil illustre les bienfaits du fleuve :
" C’est Hapy qui fait vivre le double pays ; les aliments et les nourritures viennent à l‘existence après que son flot a grossi, et tous les hommes sont dans son obédience, on est riche, s’il l’ordonne "…
Hapy est le nom donné au Nil lors de la crue. Il est représenté sous la forme androgyne d’un vêtu du pagne que portait les paysans du delta.
Aujourd’hui les crues du fleuve sont maîtrisées par des barrages qui régulent son débit, notamment le plus grand celui d’Assouan dont les travaux débutèrent en 1964 et s’achevèrent en 1971, il fut inauguré le 15 Janvier de cette année 1971.
L’eau retenue par ce barrage forme un lac de plusieurs centaines de kms de long qui a noyé une grande partie de la Nubie, et fut à l’origine du déplacement de quelque 80 000 habitants.
Dans un passage de "l’hymne à Aton "le Nil est assimilé à la pluie :
" Tout pays étranger, si loin soit-il, tu le fais vivre aussi. Tu as placé un Nil dans le ciel qui descend pour eux. Il forme les courant d’eau sur les montagnes comme la mer pour arroser leurs champs et leurs territoires. Un Nil dans le ciel, c’est le don que tu as fait aux étrangers "…
Le Nil…un dieu parmi les dieux, source de vie…La prospérité de l’Egypte Ancienne n’était envisageable que si le Nil laissait monter suffisamment ses eaux. A une certaine époque, il reçut même l’épithète de " Père des dieux ".
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